Écrire l’histoire dans un contexte de concurrence – un pas vers la professionnalisation du métier ?

Le Département « Intérêts de la recherche » de la Société suisse d’histoire défend les intérêts des historiennes et historiens indépendants. Dans le cadre de sa mission, il organise, le 21 juin 2013, un atelier sur le thème:

«Écrire l’histoire dans un contexte de concurrence – un pas vers la professionnalisation du métier ? »

 Atelier, vendredi 21 juin 2013, 14.00–18.00 heures, Unitobler, Lerchenweg 36, Berne, salle FM121

 Cet atelier se penchera sur les besoins, les suggestions et les propositions d’amélioration à propos de la situation actuelle en ce qui concerne les appels d’offres et les concours pour des commandes de recherches et d’études faites par les historiens et historiennes requérant de manière indépendante. L’organisation a prévu des interventions et des discussions qui ont pour objectif à moyen terme de créer un guide réunissant des principes et des standards pour la rédaction d’appels d’offre pour des concours. Les intervenantes et intervenants suivants ont accepté cette invitation :

Gérard Duc, historien indépendant, préhistoire, Genève / Mario König, historien indépendant, Bâle / Peter Kuntner, studio fischteich, Aarau / et Gregor Spuhler, directeur des Archives d’histoire contemporaine, EPFZurich.

 Organisation : Monika Gisler, Karin Huser, Bruno Meier, Christina Späti, Bea Schumacher

 Veuillez-vous inscrire jusqu’au 10 juin à l’adresse info@hist.pro.ch

Le Département « Intérêts de la profession » défend les intérêts des historiennes et historiens professionnels, en particulier les indépendantes et indépendants, dont le nombre croît continuellement depuis ces dernières années. Il a édité des publications comme le « Manuel à l’intention des historiennes et historiens indépendants » (y compris un modèle de contrat de travail) et les « Principes de la liberté de la recherche », ainsi qu’un code d’éthique pour les historiennes et les historiens. Il gère également un site Internet avec des portraits de personnes qui sont actives en indépendantes dans le domaine de l’histoire. Le Département est ouvert à d’autres personnes qui désireraient s’engager. Intéressés ?

 Pour plus d’informations :http://www.hist.pro.ch/home

Contact: info@hist.pro.ch

 Par SSH


				
					

Offre d’emploi: Wikipedian in Residence

The Swiss Federal Archives (SFA) are the Confederation’s service and competence centre for lasting information management. They appraise, secure, describe and provide access to archive-worthly records of the Swiss Confederation. The Resource Discovery Services (RDS) supports and advises customers in their search activities, processes requests for consultation and commercial use, develops and manages the information services and the digital access to SFA’s archive records. As a

Wikipedian in Residence

you will examine and execute ways that the SFA can broaden content on Wikimedia in relation to their collections in order to promote a mutually beneficial cooperation. You will work as a community coordinator and strengthen the relationship between the SFA and the Wikipedian community through a range of activities. These may include:

 –  Promoting participation in Wikimedia initiatives related to the holdings of the SFA

– adding content to the Wikimedia Commons and Wikisource sites from digital copies of the holdings of the SFA (pilot with photo series on Wolrd War I)

– assisting with the online posting of archival materials

–  raising awareness in-house for Wikipedia, Wikimedia, Creation Commons, crowdsourcing and collaborative indexing

–  organizing special events for the Wikipedian community and sharing the experience with the Wikipedian community and the public via videos, newsletter articles or blog posts.

 We are looking for an experienced and well-connected Wikipedian with an excellent knowledge of Wikimedia and a track record of edited and authored articles in Wikipedia. You are a reliable selfstarter and strong team player, and you enjoy sharing your knowledge. Your IT skills are very good (especially in editing text and image). Excellent written and spoken English, German or French is esential. You have an interest for the humanities, history and archives.

Time allocation: Full or part

Application deadline: May 4th 2013

Further information: Marco Majoleth, +41 31 322 89 98, marco.majoleth@bar.admin.ch

by AFS

Les natels de 1940 !

25 juillet 1941,

Nous l’avions vu sans vraiment se poser de question dans “Le Corniaud” avec Bourvil et Louis De Funes, mais le natel était encore plus vieux que 1965 !

Progrès de la science, le “téléphone de poche” . Son inventeur, l’italien Mastini, nomme son invention “radiotéléphone” mise au point pour l’exposition universelle de Rome.

Les essais sont surprenants, deux partenaires, l’un posté dans un parc de Budapest, l’autre à la place Saint-Pierre de Rome ont pu converser avec cet appareil comme s’ils se trouvaient dans un cabine téléphonique. Pratiquement, le problème du téléphone transportable sans fil est résolu. L’inventeur s’efforce désormais à donner à son appareil, déjà très réduit, un format plus petit encore pour qu’il devienne un véritable téléphone de poche. Une fois ce but atteint, le téléphone deviendra un compagnon inséparable, ni plus grand ni plus lourd qu’un appareil photographique; on le portera aussi aisément qu’un portefeuille, un porte-monnaie ou un trousseau de clés. Actuellement, cet appareil est encore une boîte carrée de dix centimètres  de côté, munie d’un disque à numéros. Comme obtient-on un un raccordement téléphonique de poste à poste? (…) une fois le numéro composé par l’homme d’affaire (moderne), l’appareil devient émetteur d’ondes qui mettront en action le téléphone qui se trouve sur le pupitre de notre homme d’affaire. 

Toutefois, cet effet n’est pas direct; les ondes agissent d’abord sur un petit appareil radiophonique qui transmet l’appel au téléphone de son correspondant. Mais si ce dernier se trouve par exemple au restaurant, l’appel est retransmis en sens contraire, c’est à dire du téléphone à l’appareil radiophonique: les ondes se mettent à la recherche du téléphone synchronisé sur cette longueur d’ondes dont la sonnerie se met à tinter dans la poche du client du restaurant“.

La Gazette de Lausanne, 25 juillet 1941, p. 5.

 

 

Les homonymes d’Adolphe Hitler

“Un Juif porte le nom d’Adolphe Hitler”, c’est le titre qui fut donné à cet étrange article du mois de mars 1940:

“L‘Israelitisches Wochenblatt à Zurich a transmis la nouvelle que les autorités allemandes de la Pologne occupée ont découvert avec un certain malaise qu’un Juif septuagénaire s’appelle Adolf Hitler.

Originaire de Lettonie, cet homme avait son dernier domicile dans une petite ville voisine de Wloclawec. il s’est adressé aux autorités pour obtenir le visa nécessaire pour rentrer dans sa patrie. Mais les Nazis hésitent à lui accorder cette permission parce qu’ils craignent les plaisanteries qu’on ne manquerait pas de faire au-delà des frontières au sujet de cette homonymie avec le Führer.

Depuis qu’Hitler est au pouvoir, on a souvent vu en Pologne des Juifs qui portent son nom demander la permission d’en prendre un autre. Certains de ces malheureux portaient même le prénom d’Adolf. Les autorités polonaises y ont consenti…”.

Gazette de Lausanne, 16 mars 1940, p. 2.

Armes et munitions suisses destinées à l’Allemagne pendant la première Guerre Mondiale !

Ce sujet fait l’objet d’un article beaucoup plus développé, publié dans la Revue administrative N° 393 de mai 2013

Voilà une affaire datant de la Première Guerre Mondiale qui ressemble à une histoire de Blake&Mortimer!

Les fabrications de guerre destinées à l ‘Allemagne, pendant la première Guerre Mondiale étaient centralisées à la « Metallum », une entreprise à la fois commerciale, politique et militaire, à laquelle collaboraient plusieurs douzaines d’officiers allemands, vaguement attachés de légation ou chargés de missions plus vagues encore. La « Metallum » était une institution à la fois bizarre et redoutable, une véritable organisation de guerre transportée sur le territoire suisse; elle s’occupait de la fabrication des munitions, de propagande, d’espionnage commercial et sans doute aussi d’espionnage militaire.

Ses agents étaient partout. Elle cherchait naturellement à réduire le plus possible les fabrications de guerre suisses pour les Alliés. Un de ses procédés favoris consistait à allécher un usinier en lui offrant un contrat extrêmement avantageux, puis à le dénoncer aux organes de surveillance alliés, qui naturellement brisaient toutes relations avec l’industriel et le portaient sur la liste noire. Le “truc ” a du reste réussi contre
plusieurs fabricants qui se sont trouvés ainsi brûlés sans savoir pourquoi.

Un service étranger en Suisse avait réussi à se procurer une source d’information au centre
même des opérations de la « Metallum ». C’est là que fut recueilli ce propos du fameux capitaine S…, le chef le plus actif et le plus audacieux des services de propagande et de renseignements de la Légation allemande : « Il faudrait absolument trouver un moyen de démolir le juif de La Chaux-de-Fonds ».

La « Metallum » — qui brassait de multiples affaires, d’autant plus fructueuses qu’elle était
appuyée par toute l’influence, alors prépondérante, dont pouvait disposer la Légation allemande –  commença à liquider ses affaires dès les premiers revers germaniques. Elle avait mis en sûreté ses valeurs et ses papiers dès la fin de l’hiver 1918, et quand l’Office fédéral, sous la pression de l’opinion publique, voulut s’occuper de ses affaires , elle était hors d’atteinte, sa comptabilité n’existait plus et elle avait remis ses bénéfices, aux termes de ses statuts… au ministère de la guerre allemand !

Une affaire explosive à creuser !

par Christophe Vuilleumier

Pin It on Pinterest